Chaque 25 novembre, nous rappelons une évidence qui, pourtant, reste encore un combat : aucune société démocratique ne peut tolérer la violence faite aux femmes.
Cette journée internationale n’est pas seulement un moment de recueillement ; elle est un appel à l’action, à la vigilance et à la responsabilité collective.
Les violences sexistes et sexuelles traversent tous les milieux, toutes les générations. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Ces chiffres glaçants ne sont pas des fatalités : ils sont le reflet d’un système encore profondément inégalitaire. Et c’est à ce système qu’il faut s’attaquer, sans relâche.
Le Parti socialiste a toujours porté cette exigence d’égalité réelle entre les femmes et les hommes. De Léon Blum, qui affirmait déjà que le socialisme serait féministe ou ne serait pas, à Gisèle Halimi, dont le courage a ouvert la voie à tant de conquêtes, en passant par Yvette Roudy, première ministre des Droits des femmes — notre famille politique s’est toujours tenue du côté de celles et ceux qui refusent la domination, l’humiliation et la peur.
Aujourd’hui encore, nous devons être à la hauteur de cet héritage.
Cela passe par des moyens publics renforcés pour l’accueil et la protection des victimes, un accompagnement social et judiciaire digne, une éducation à l’égalité dès l’enfance, et une tolérance zéro envers les comportements violents, qu’ils soient physiques, psychologiques, économiques ou numériques.
Mais cela passe aussi par un engagement politique quotidien : dans nos collectivités, nos associations, nos écoles, nos syndicat. Chacun et chacune d’entre nous a un rôle à jouer pour faire reculer ces violences et construire une société d’égalité, de respect et de dignité.
Le 25 novembre n’est pas une simple date dans le calendrier : c’est un rendez-vous avec notre conscience collective.
Soyons fidèles à notre idéal socialiste : celui d’une société où aucune femme n’a à craindre pour sa sécurité, sa liberté ou sa vie.

